La maîtrise de l’anglais fait partie des critères auxquels de nombreux recruteurs prêtent leur attention. Il s’agit même d’une condition incontournable pour bénéficier d’une rémunération élevée. Voilà pourquoi les étudiants d’aujourd’hui s’intéressent de plus en plus à la langue de Shakespeare. Ces derniers devront décider quelle épreuve choisir pour certifier votre niveau d’anglais. En effet, 2 épreuves sont priviligiées, le toeic pour un anglais professionnel maîtrisé et le toefl davantage littérraire.
L’anglais, une langue très sollicitée
Presque tous les secteurs d’activité exigent actuellement la maîtrise de l’anglais. L’on peut citer les métiers dans les domaines du tourisme, du commerce du voyage, de la communication et du journalisme. Cette compétence linguistique concerne ainsi les métiers basés sur les échanges et les contacts sur le plan international.
Il est cependant remarqué que de nombreux nouveaux diplômés n’ont pas le niveau d’anglais idéal pour décrocher des postes imposant la maîtrise de cette langue. Une étude récente de l’équipe d’Indeed constitue une preuve à ce constat. Plus de 30 % des Français décident de ne pas postuler pour les offres d’emploi requérant un haut niveau en anglais. La non-maîtrise de la langue anglaise constitue sans doute un obstacle à l’emploi surtout dans des pays francophones.
L’anglais pour un salaire intéressant
Certaines entreprises s’intéressent uniquement aux candidats maîtrisant parfaitement l’anglais. Elles promettent même un salaire plus qu’intéressant aux salariés avec un haut niveau de langue. Selon les résultats d’une étude menée à l’initiative d’Adzuna, en 2017, ce genre d’emploi ouvre vers une rémunération dépassant jusqu’à 20 % la moyenne française. Ce site d’emploi met cependant l’accent sur une éventuelle disparité selon les secteurs d’activité.
Les métiers en lien avec la comptabilité accordent plus d’importance à la maîtrise de l’anglais. Ainsi, les salaires dépassent largement la moyenne dans ce domaine. Quant aux ingénieurs avec une compétence linguistique avancée, une hausse d’environ 5 % est constatée. Quel que soit le secteur, la maîtrise de l’anglais fait partie des paramètres avantageux. Elle permet aux candidats de procéder aux négociations salariales à leur guise.
L’anglais, une future langue officielle pour Helsinki
La nécessité de maîtriser l’anglais concerne presque tous les pays du monde entier. Pour le cas de la capitale de Finlande, le maire souhaite faire de cet idiome une langue officielle de la ville. L’objectif étant de veiller à ce que les travailleurs qualifiés n’ont pas affaire à des difficultés linguistiques.
Troquer le suomi par l’anglais
Le finnois sort du lot des langues par sa quinzaine de cas grammaticaux et ses expressions à rallonge. Ainsi, les chercheurs, travailleurs et étudiants ne s’y intéressent que très rarement. Les étrangers n’arrivent pas non plus à l’assimiler facilement. Le Département d’Etat américain signale qu’il faut au moins 10 mois de cours, ce qui correspond à 1 100 heures, pour avoir un niveau moyen.
Anglais, future langue officielle de la ville
De nombreuses entreprises locales exigent déjà la maîtrise parfaite d’une deuxième langue : l’anglais ou le suédois. Plus de 30 % des nouveaux diplômés choisissent aussi de quitter le pays pour en finir avec les difficultés linguistiques.
L’ex-député, devenu maire d’Helsinki, Juhana Vartiainen, veut que l’anglais devienne la langue officielle de la ville. Il souhaite aussi proposer un système éducatif en anglais pour attirer l’attention des travailleurs qualifiés.